Répartition du photovoltaïque dans la consommation du site
À jour par Nicolas
Comment est répartie l’électricité photovoltaïque entre les consommateurs ?
- La consommation d’électricité se divise en deux parties : celle provenant du réseau et celle provenant de l’installation photovoltaïque (PV).
- Pour déterminer ces deux parts, Climkit se base par défaut sur le compteur d'introduction, qui comporte deux flux : le soutirage et le refoulement du/vers le réseau, ainsi que sur les compteurs de consommation.
- La part du photovoltaïque dans la consommation est alors calculée comme suit : part du photovoltaïque = somme des consommations - soutirage. Le taux d’autonomie du site est obtenu par la formule : part de PV / somme des consommations.
- Climkit répartit la part du PV entre les consommateurs toutes les 15 minutes en appliquant le taux d’autonomie du site à leur consommation individuelle. La part non couverte par le PV est alors fournie par le réseau.
- En se basant sur les flux du compteur d’introduction, on garantit que le soutirage et le refoulement sont comptabilisés conformément à la facturation et aux rétributions du GRD, et que le soutirage est réparti équitablement entre les consommateurs.
- La production photovoltaïque est donc déduite avec la formule suivante : Production = somme des consommations - soutirage + refoulement. Le taux d’autoconsommation du site est obtenu par la formule: part de PV / production
Pourquoi y a-t-il du refoulement et du soutirage du réseau dans une même période de 15 minutes alors que la production est égale à la consommation ?
- Si au début de la période, la consommation est supérieure à la production, on soutire du réseau. Mais si, en fin de période, la consommation diminue, le surplus de production est refoulé.
- Si on ne se basait pas sur le compteur d’introduction, on aurait 100 % d’autonomie du site durant ces 15 minutes. Or, cela ne refléterait pas la réalité comptabilisée par le GRD, qui facture du soutirage en début de période et rétribue le refoulement en fin de période.
Pourquoi y a-t-il un peu de production la nuit ?
- Étant donné qu'il existe des pertes et des écarts de comptage (par exemple, le compteur d'introduction mesure souvent un soutirage inférieur à celui de tous les compteurs de consommation, même sans production), ces écarts sont absorbés dans le calcul de la production déduite.
- Si le soutirage est supérieur à la consommation, on observe une production la nuit. Cela signifie que le compteur d'introduction est moins précis que l’ensemble des compteurs de consommation.
- À l’inverse, si le soutirage est inférieur à la consommation, on obtient une production négative, indiquant qu’une partie de la consommation n’est pas mesurée par un compteur.
- Si ces valeurs restent minimes, il s’agit de pertes normales dans l’installation qui peuvent être ignorées, car elles diminuent légèrement la production sans affecter le soutirage et donc la part du réseau dans la consommation.
Que faire en cas de gros écarts entre le soutirage et les consommations ?
- Si la différence entre le soutirage sans production et la consommation est importante, cela indique qu’au moins un point de consommation n’est pas mesuré, c’est-à-dire qu’il manque au moins un compteur.
- En attendant l’installation d’un compteur de consommation supplémentaire, on crée un compteur de règle pour déduire cette consommation “non mesurée”. Ce compteur de règle peut ensuite être ajouté au compteur des communs du site ou directement attribué à un point de facturation.
- En déduisant ce flux non mesuré, on tient compte du compteur d’introduction, des compteurs de consommation et du compteur de production.
Pourquoi ne pas créer un compteur de règle et déduire le flux non mesuré dans tous les cas ?
- Ce compteur de règle absorberait toutes les petites différences et comptabiliserait ainsi parfois des valeurs positives, parfois négatives, ce qui influencerait la part du réseau dans la consommation des consommateurs, et elle ne correspondrait plus exactement à la quantité facturée par le GRD.
- De plus, si le compteur de règle est assigné au point de facturation des communs, cela augmenterait ou diminuerait la consommation des communs, qui ne correspondrait plus à ce qui est réellement mesuré par le compteur des communs.
- En conclusion, même si cela rendrait les graphiques plus homogènes (sans production nocturne), le flux non mesuré ne doit être déduit que s’il s’agit réellement d’un consommateur non mesuré. Dans tous les autres cas, on déduit le flux de production, ce qui absorbe les écarts et les pertes, tout en restant aligné avec le compteur d’introduction tel que comptabilisé par le GRD.